À la suite d'une brimade que lui inflige la maîtresse d'école, Aurör Pezaroy, petite fille vivant au coeur du bois, est soudain victime d'un mal aussi... > Lire la suite
À la suite d'une brimade que lui inflige la maîtresse d'école, Aurör Pezaroy, petite fille vivant au coeur du bois, est soudain victime d'un mal aussi inquiétant et douloureux, que mystérieux. Dès lors, des métamorphoses surviendront, dès qu'elle sera émue, ou lorsqu'elle s'aventurera du côté de la mer.À cause de sa conception dans le ruisseau, qui a dérangé les anguilles en laissant le jour s'infiltrer entre les algues, Aurör sera une enfant ensorcelée. Pour protéger ses parents et elle-même, les métamorphoses devront rester secrètes. Débute alors une sorte de roman d'apprentissage, au cours duquel Aurör va comprendre que « la tendresse est l'inverse de l'inquiétude » au travers de multiples « initiations ». Ce conte moderne est un éloge de la différence. Si certains êtres ont une perception ultra-sensible des choses qui participe de leur souffrance, c'est aussi leur richesse : « Au-delà de l'amas gris qui constitue un dos agité, il y a des hologrammes. Ce sont ceux-là, qu'il faut observer. »À PROPOS DE L'AUTEUREJuillet 1985. La cousine Garance fait découvrir à Claire une borie périgourdine dans la forêt du château de Marzac. Dès lors, la fillette s'imagine y vivre en ermite. C'est cette solitude que Claire Delpech, dans Anguille, porte aux nues comme un idéal nécessaire. Elle la recherche à travers un métier artistique, de graphiste concepteur et d'illustratrice - diplômée de l'école Penninghen en 2000 - qu'elle exerce depuis plus de quinze ans pour de grandes maisons françaises. Sous la forme d'un conte initiatique aux allures de Roman de Pays, Anguille, premier roman illustré de Claire Delpech, aux accents de l'Occitan paternel et d'enfance, nous parle de la marginalité à travers la métaphore du monstre et ses métamorphoses.