André Chénier... sa vie trop courte, se prête aux oublis et aux légendes. Il fut, pour beaucoup, le poète assassiné par la Révolution, une sorte... > Lire la suite
André Chénier... sa vie trop courte, se prête aux oublis et aux légendes. Il fut, pour beaucoup, le poète assassiné par la Révolution, une sorte de Chatterton, victime innocente des engrenages de l'Histoire. Les origines de sa mère, « La belle Grecque », son goût pour l'antique, son érudition, ont influencé sa poésie qui « recueille toutes les fleurs de la Grèce... » (Maurras). Après une enfance pieuse à Carcassonne, il voyage avec ses amis du collège de Navarre. Toujours entre un mal de mer, une crise de gravelle, et un désespoir amoureux : la danseuse Lycoris, Camille et D. Z. N., les belles créoles, et Fanny. Nigretta (Aimée de Coigny) fut sa dernière émotion à la prison Saint-Lazare. Mais l'auteur mélancolique de « la jeune Tarentine » fut aussi un violent pamphlétaire anti-jacobin. Dans sa prison, il compose ses célèbres « Iambes », où il proclame son mépris pour les gens de Révolution.