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Indépendance algérienne de 1962 : médecins, agronomes ou artistes, beaucoup de Français militants s’improvisent instituteurs, journalistes, éducateurs. « Alger, c’était La Havane », résume l’un de ceux qu’on désigne alors sous le terme de « pieds-rouges ». Cette histoire de passions - et de violentes désillusions - totalement méconnue, est ici racontée pour la première fois, après deux ans d'enquête et de témoignages. L'histoire d'une génération.
Veillée d’armes Dans les usines d’armement du FLN au Maroc Communistes, trotskistes, chrétiens, insoumis ou déserteursLa culture du secret En « métropole », des voix discordantes et minoritaires Le dégoût de la « sale guerre », l’amour et la Révolution Un choix lourd, grisant, radical 2
Été 1962 Le grand carnaval de l’indépendance Quatre Français sur cinq sont partis Braderie géante et terre brûlée « Les harkis, sur le coup, je n’ai pas compris » « La vraie France » La manne phénoménale des « biens vacants »L’été des mensonges et des faux-semblants3
Les bulldozers de l’Algérie nouvellePremières missions médicales Une résistante bretonne au ministère de la Santé L’Hermitage, Naïma et Verdun : premières cliniques « nationalisées » Une armée de blouses blanches aux allures de Babel Des écoles de matrones et d’« accoucheuses rurales » Médecins de l’Est et pensionnaires congolaisesColonies de vacances à la mer et « brigadistes » dans l’OuarsenisÀ Saïda, un phalanstère pour orphelins de guerre Des « pieds-rouges » traqués par… l’armée française « La dictée, ils en redemandent ! » L’ambassadeur Jeanneney tire la sonnette d’alarme 4
Les petites mains de l’agit-prop La presse, entre langue de bois et « illusion lyrique » Révolution africaine, une presqu’île de modernité Alger républicain : des journalistes français sous pseudonyme algérien Le courrier des lecteurs d’Alger républicain : une bouffée d’oxygène Des rubriques interdites aux plumes étrangères islam et nationalité : l’assourdissant silence de la presse Janvier 1963 : des nervis contre le syndicat UGTA La gauche française insensible aux critiques anti-FLNL’étude perdue de Jeanne Favret-Saada : un constat inaudible 5
Premières fractures Les radicaux de la RévolutionLe foco de KabylieLe déluge de la répressionUne pétition contre les « maquisards »Collusion avec l’insurrection kabyle ? Ou avec le PRS de Boudiaf ?Les coups tordus de la « Tcheka algérienne »Une « petite guerre entre Arabes et Kabyles » Médecins soviétiques et « martyrs » kabyles6
« Ciné-pop » et cinéma tout courtPremiers films d’après-guerreLes quatre coins du monde à la CinémathèqueLa bande de la CinémathèqueCinéphiles contre chape de plombRompre avec les formes anciennes ?Brecht et Molière en arabe dialectalLe quiproquo des languesIslam et nationalité : jeux de cache-cache Le Sel de la terre et les femmes de Colomb-Béchar7
Ben Bella, fin de partieLes femmes dans la rue : la formidable manifestation du 8 mars 1965Une « guerre des sexes » bien vite étouffée Premières désillusionsLes blindés de Boumediene et de PontecorvoUn coup d’État longuement préparéAutogestion « sabotée » et chasse aux benbellistesCeux qui s’enfuient et ceux qui restent 8
La gégène algérienneRené Vautier, torturé en 1958 dans une prison (tunisienne) du FLN La naissance de l’ORP et le « complot de l’étranger » L’arrestation des trotskistesLa toupie, le supplice de l’eau, l’électricitéLa torture, un « système généralisé » ? Des « rapports corrects » entre les armées française et algérienneLes secrets du SaharaPour ou contre le nouveau régimeCeux qui restent et ceux qui partentLe retour difficile des « petits » pieds-rougesAlger n’est plus La HavaneDes coopérants au service de l’État naissant« Quand on est Français, on doit fermer sa gueule »10
Derniers feux Le cinéma en liberté contrôléeCroix gammées et pétition contre les « sionistes »L’ordre nouveau à l’université… et dans les campagnesLe nationalisme arabo-musulman en marcheLa dernière fête 216 Partir « sans faire de boucan »11
Trous de mémoireSouvenirs d’enlèvement et de torture du jeune FabriceYves Mathieu ou le deuil impossibleDes traces, des héritages ? Une expérience sans bilanSilences et non-dits à gaucheRepères biographiques.
Grand reporter au quotidien Le Monde, où elle est entrée il y a plus de vingt ans, Catherine Simon en a été la dernière correspondante à Alger, au début des années 1990.