Les singes du sanctuaire japonais Toshogu, à Nikko, sont connus. Ils symbolisent trois attitudes : « ne rien dire, ne rien voir, ne rien entendre »... > Lire la suite
Les singes du sanctuaire japonais Toshogu, à Nikko, sont connus. Ils symbolisent trois attitudes : « ne rien dire, ne rien voir, ne rien entendre » qui peuvent être considérées, selon les cas, comme la meilleure ou la pire des choses. « Affaires centrafricaines » prouve qu'en adoptant cette attitude, le Pouvoir français va connaître sous peu la pire des choses : être désigné comme le complice des pillages, des emprisonnements, des tortures et des assassinats perpétrés en Centrafrique par le « Comité Militaire de Redressement National », présidé par le général André Kolingba. Sous Valéry Giscard d'Estaing, le Bangui de Bokassa déstabilisa le Pouvoir à Paris (affaire des diamants) ; sous François Mitterrand, le Bangui de Kolingba risque d'ébranler la fragile et inquiète Afrique francophone, avec pour conséquences la déstabilisation du Pouvoir à Paris. L'avertissement s'adresse aux leaders politiques français comme aux Chefs d'État africains. Il est lancé aux responsables des médias (presse, radio, télévision) et aux dirigeants des Mouvements défendant les Droits de l'Homme et de la Liberté - qui en prennent un sacré coup en Centrafrique ! -. Il concerne aussi, et pour cause, les Français-contribuables qui subventionnent chaque jour, sans toujours en avoir conscience, la tragi-comédie centrafricaine.