À rebours (1884) exauce les promesses de son titre. Entremêlant au récit d'une rupture avec le monde réel des contes, des poèmes en prose, des considérations... > Lire la suite
À rebours (1884) exauce les promesses de son titre. Entremêlant au récit d'une rupture avec le monde réel des contes, des poèmes en prose, des considérations intempestives, des pages d'histoire ou de critique, il constitue un remarquable exemple d'« antiroman ». En même temps qu'il expose les thèses de la décadence, il s'engage dans les voies de l'expérimentation et ausculte la vie intérieure, ce qui ne l'empêche pas d'exploiter tous les filons du comique, de la grosse blague à l'humour noir.
Dossier :
1. À rebours vu par J.-K. Huysmans
2. L'accueil d'À rebours
3. La place de Baudelaire
4. Variantes.