« La communion de Jean-Marie Le Huche, dit justement sa préfacière, explore savamment la vie, dans sa longueur et sa largeur, sa hauteur et sa profondeur ».... > Lire la suite
« La communion de Jean-Marie Le Huche, dit justement sa préfacière, explore savamment la vie, dans sa longueur et sa largeur, sa hauteur et sa profondeur ». Voici des séquences de mauvais souvenir (la guerre), des bribes d'adolescence ou les traces d'une ardeur à foncer sur toute chose, l'inquiétude d'être sans ponts avec les autres ou sans pouvoir contre le malheur, devant l'enfant différent, par exemple. Mais ces poèmes sont aussi des bouffées de joie en rafales devant la beauté franciscaine du jour ou dans la chance d'aimer la femme digne de la combustion de deux êtres en un seul, comme aussi la créature peut le vivre avec Dieu. La délicatesse des textes, peu nombreux, qui parlent de la foi en s'appuyant sur une sorte de confiance fraternelle et cosmique, attire sur eux toute notre attention.