Portia Manyike remonte le temps pour ses retrouvailles avec Alexandra, son township natal, en banlieue de Johannesburg, et elle déroule le fil de ses souvenirs. Ses mots déploient des images aux couleurs éclatantes, enfants insouciants qui jouent (Mita mita, Matsipa tsipani), maman guérisseuse (Stoki stoki), grand-père, grand marcheur (Ntate Mogolo) et même une adaptation de la comptine anglaise Mulberry Bush (Muntu wetu). Cette traversée affective et énergique est aussi rythmée par des mélodies tendres (The retreat song, Malaika) que Miriam Makeba a chantées et qui, aujourd'hui, voyagent au titre du patrimoine musical sud-africain.