Les oeuvres ici rassemblées participent de cette mosaïque qui parle d'une manière dispersée de l'homme face au conflit. Le tchèque Schulhoff et l'italien Casella, aux idéaux opposés, explorent, tout comme l'allemand Hindemith, de nouvelles voies loin du romantisme, et chacun avec sa propre personnalité. Cependant, une sonate inédite du Belge Moulaert ignore l'agitation du conflit tandis que Vierne nous plonge au plus profond d'un drame humain où la guerre se confond avec la douleur personnelle