Notaire de formation, Christine Orban sent très vite que la littérature sera sa vie. Elle publie son premier roman en 1986, Les Petites filles ne meurent jamais. Plusieurs suivent, dont L'Ame sœur ou Le silence des hommes. Mais c'est dans Deux fois par semaine, son quinzième roman, que l'auteure aborde son sujet le plus poignant : devant faire face à la mort prochaine de son mari, malade et condamné, la jeune narratrice de vingt ans va réapprendre, grâce à son psychanalyste, à se confronter au réel. Dans la relation silencieuse qui s'ébauche entre eux effleure pourtant, en notations rapides, en mots simples, son immense douleur qui ne peut pas se dire.