"L'enquête menée auprès d'enseignants pour construire ce cédérom montre que si 99 % d'entre eux disent se préoccuper d'insertion, leur immense majorité ne sait pas ce que deviennent leurs anciens élèves. Il faut sortir de ce dilemme autrement que par la culpabilisation, celle-ci n'a jamais favorisé les changements ni les innovations. Il est ainsi difficile de s'intéresser à l'insertion professionnelle de ses élèves, si celle-ci renvoie à un sentiment d'échec de son activité pédagogique. Cette impuissance forte vis-à-vis de la question de l'insertion des jeunes ne peut être portée par chacun, mais au contraire rend plus nécessaire une réflexion et un travail collectifs sur la relation formation - emploi, sur les emplois futurs... "