Derrière cette globalisation « incontournable », aujourd'hui financiarisée et virtualisée, se cache toute la question du rapport entre l'économique... > Lire la suite
Derrière cette globalisation « incontournable », aujourd'hui financiarisée et virtualisée, se cache toute la question du rapport entre l'économique et le politique. Pourquoi cette suprématie de l'économie? Comment, à travers la genèse du capitalisme, comprendre les sources de l'aveuglement néolibéral?
Associant les perspectives herméneutiques de l'histoire, de l'économie, de la sociologie et de la philosophie, Michel Freitag met en lumière les développements du capitalisme, réactualisant au passage le terme grec d'oikonomia - une économie centrée le cadre privé - en l'opposant à celui de chrématistique, « l'art » individualiste de faire de l'argent par l'accumulation de richesses. Dans cette lente évolution, la chrématistique généralisée a fini par supplanter l'oikonomia traditionnelle.
"L'impasse de la globalisation" nous propose une réflexion critique sur les formes que devrait prendre un réaménagement postcapitaliste des conditions de vie sur Terre. Il s'agit de se ressaisir de notre capacité politique et de s'en servir : revenir à une autonomisation du politique qui s'inscrirait dans un véritable ordre oikonomique mondial; retrouver l'âme de l'humanité en accordant une place de choix aux civilisations.