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Parler d'" art de masse " n'est ni neutre ni innocent. L'usage de cette expression recouvre des évaluations et des choix dont nos représentations de l'art et de la culture sont intrinsèquement solidaires. Dans un texte qui a fait date : "Avant-garde et kitsch ", Clement Greenberg diagnostiquait une tendance de la culture à la facilité et aux délices du commerce ; il observait même, de la part des artistes, une propension à céder aux mirages du kitsch, ainsi qu'un accaparement par le kitsch des bénéfices des avant-gardes. Les problèmes ne se posent plus aujourd'hui tout à fait dans les mêmes termes, mais rien n'indique qu'ils soient d'une nature entièrement différente. C'est à démêler ces problèmes que le présent ouvrage s'emploie. Cet essai prolonge les réflexions proposées par Roger Pouivet dans L'Oeuvre d'art à l'âge de sa mondialisation (Bruxelles, La Lettre volée, " Essais ", 2003) et s'attaque à une question qui touche aux points forts, autant qu'aux points faibles, d'une culture qu'on dit " de masse ", sans nécessairement en mesurer tout le sens ni les implications.